• 02 Dec 19
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Vendredi 15 novembre 2019 – Assemblée Générale de l’Association Patrimoine Vivant du Pays de Grasse

Vendredi 15 novembre s’est déroulée l’Assemblée Générale de l’Association Patrimoine Vivant du Pays de Grasse, présidée par Jean-Pierre Leleux, Sénateur des Alpes-Maritimes, aux côtés de Jérôme Viaud, Maire de Grasse, Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse

A l’ordre du jour : la présentation du rapport moral de l’exercice 2018-2019, la présentation du rapport financier de l’exercice 2018, le renouvellement des instances statutaires, les perspectives et enfin la présentation de l’emblème « Savoir-faire parfum au Patrimoine Culturel et immatériel » ainsi que sa charte graphique et le règlement d’usage.

En effet, la reconnaissance des « savoir-faire liés au parfum » au Patrimoine Culturel et Immatériel,  obtenue de haute lutte le 28 novembre 2018 après 10 ans de démarche, par l’association Patrimoine Vivant du Pays de Grasse, en association avec la ville de Grasse et la CAPG, a généré de l’enthousiasme, a galvanisé les équipes, a encouragé les initiatives .. Il manquait une estampille of­ficielle, un emblème à adosser aux actions entreprises au titre même de cette labellisation UNESCO. Il vient d’être créé et présenté lors de l’assemblée générale de l’association en novembre 2019.

Cet emblème peut être attribué à toute organisation à but non lucratif qui contribue à la mise en valeur des « savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse » et à leur transmission aux générations futures, explique Jean-Pierre LELEUX, Sénateur des Alpes-Maritimes et président de l’association. Chaque organisateur est invité à approuver la Charte d’engagement qui précise les conditions d’attribution de l’emblème. En souscrivant aux principes énoncés, il s’engage à promouvoir les « savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse » ainsi que les valeurs défendues par l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel. L’exigence de qualité demandée pour une inscription des savoir-faire au PCI est telle, qu’elle impose que le logotype «Savoir-faire parfum », s’applique à des actions correspondant aux critères de la convention UNESCO de 2003. Cette convention vise à sauvegarder les pratiques, représentations, expressions, savoirs et savoir-faire que les communautés, les groupes et, dans certains cas, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel et de sensibiliser un large public à ces pratiques culturelles immatérielles, de renforcer la reconnaissance des détenteurs et des praticiens et d’améliorer les conditions d’exercice, de sauvegarde et de transmission de ces pratiques.

Les projets à visées commerciales ne pourront pas béné­ficier du logotype parce qu’ils ne répondent pas aux critères de la Convention qui s’attache exclusivement à la valeur éducative, scientifique, culturelle et artistique des activités proposées. A ce titre, l’UNESCO invite à considérer le risque élevé de commercialisation excessive de l’élément inscrit et encourage l’Etat partie et les détenteurs du label à se concentrer sur les aspects sociaux et culturels de l’élément lors de la planification et de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde.

Autre point d’orgue de la démarche présentée lors de l’Assemblée Générale : la création d’un Comité de suivi des mesures de sauvegarde. « Tout ce qui a été construit par héritage et reconnu par l’UNESCO doit être définitivement respecté et développé. Avec l’Association et son Président,  nous avons déterminé six pôles d’actions autour du soutien de la filière agricole, de l’animation/médiation, du développement du fond documentaire, de la transmission des savoirs, de l’attractivité touristique et économique, des relations internationales. Et pour chaque pôle, une feuille de route, un référent, une équipe opérationnelle et bien-sûr une volonté politique forte » déclare Jérôme Viaud, Président de la CAPG, Maire de Grasse.

La reconnaissance de l’UNESCO est un incontestable levier de promotion territoriale.. Cette reconnaissance se mérite : le Pays de Grasse  a 5 ans avant une visite de contrôle des mesures de sauvegarde de nos savoir-faire. Les axes sont dé­finis, les priorités sont données, les résultats suivront.